Le tarif de base établi par l’assureur pour un contrat d’assurance automobile est un tarif annuel. Il n’a aucune obligation de proposer un fractionnement mensuel, trimestriel ou semestriel de la cotisation. L’assuré devra dans tous les cas payer l’intégralité de cette cotisation.
Le fractionnement de la prime est donc une facilité de paiement proposée à l’assuré par son assureur. Mais attention : cette faveur peut entraîner une substantielle hausse du montant de la cotisation. De façon plus ou moins honnête, de nombreux assureurs arguent de la présence de frais de recouvrement supplémentaires en cas de prime fractionnée.
Rien n’interdit cette pratique dans la loi. Il convient donc de faire particulièrement attention lors de la souscription d’un contrat d’assurance auto et de comparer le montant de la cotisation annuelle au montant de la cotisation mensuelle multiplié par 12.
À noter également : une prime fractionnée de façon mensuelle, trimestrielle ou semestrielle multiplie d’autant les risques liés au non paiement de prime. En effet, chaque fraction de prime est considérée comme une échéance à part entière. L’assuré n’a donc plus une seule échéance annuelle, mais deux, quatre ou douze échéances par an, dont il faut s’acquitter dans les dix jours.
Pour aller plus loin...
- Délai de paiement d’un contrat d’assurance auto
- Pourquoi ma cotisation d’assurance auto augmente-t-elle ? (ou ne baisse pas)
- Assurance auto française à l’étranger : ce qu’il faut savoir
- Accident avec voiture prêtée : qui paye quoi + les conséquences sur le bonus-malus
- Non paiement de l’assurance auto : quelles conséquences ?